TERRE NATALE, JE NE TE FUIRAI PAS !
Combien de fois ai-je eu cette ironique chance de te dire adieu à tout jamais, te formuler un au revoir glacial et définitif, mais je ne l'ai pas fait par nationalisme franc et amour patriotique désinteressé?
Je ne l'ai pas fait pas parce que t'es encore cette odorante fleur de jasmin conçue à l'image de l'architecture de mes rêves. Je l'ai fait uniquement par engagement solennel. Pas besoin de t'éveiller le feu de mes angoisses ni te brûler vive de ma peine de cimetière. Tu le sais plus que moi, il ne fait plus bon de vivre dans ton sein. Depuis quelques jours notre liaison pond de la neige ; elle est devenue nue comme une faïence brisée à l'épitaphe de l'enfer. Par la faute de tes hommes politiques, il y a tant de vies qui se sont déjà écorchées dans l'iceberg du néant, et tout un troupeau d'oiseaux bleus qui part pour l'exil pour envahir et peupler les autres coins de la terre. En t'écrivant ces lignes, je me sens léger comme un caillou noyé dans le sang. Je ne veux plus autres choses qu'entrer en moi même pour faire appel à mes forces physiques et invisibles. Je sais et crois fermement que le courage aura raison de moi. Tu peux me croire aveuglement, je ne te dirai pas adieu, du moins pas dans ces conditions ; même un "au revoir" serait lâche. Malgré tout, je ne te fuirai pas, tu peux en être sûre. Te fuir, c'est livré ton corps à ces hybrides homo-porcins, ces crapules. Te fuir, c'est offrir tes yeux de perle à ces bandits. Non, je ne te fuirai pas pour ces salauds, car seule la résistance peut sauver l'avenir. Résister à toute chose d'anormale, c'est vraiment ainsi qu'on pourra mettre de l'ordre dans cette situation chaotique. Résister, c'est bien ça le remède qui fera renaître l'espoir de notre île, notre terre. Tu peux en être sûre, je ne te fuirai pas.
Joe J. E Jean Charles
23 Août 2017, 02h25 AM
Je ne l'ai pas fait pas parce que t'es encore cette odorante fleur de jasmin conçue à l'image de l'architecture de mes rêves. Je l'ai fait uniquement par engagement solennel. Pas besoin de t'éveiller le feu de mes angoisses ni te brûler vive de ma peine de cimetière. Tu le sais plus que moi, il ne fait plus bon de vivre dans ton sein. Depuis quelques jours notre liaison pond de la neige ; elle est devenue nue comme une faïence brisée à l'épitaphe de l'enfer. Par la faute de tes hommes politiques, il y a tant de vies qui se sont déjà écorchées dans l'iceberg du néant, et tout un troupeau d'oiseaux bleus qui part pour l'exil pour envahir et peupler les autres coins de la terre. En t'écrivant ces lignes, je me sens léger comme un caillou noyé dans le sang. Je ne veux plus autres choses qu'entrer en moi même pour faire appel à mes forces physiques et invisibles. Je sais et crois fermement que le courage aura raison de moi. Tu peux me croire aveuglement, je ne te dirai pas adieu, du moins pas dans ces conditions ; même un "au revoir" serait lâche. Malgré tout, je ne te fuirai pas, tu peux en être sûre. Te fuir, c'est livré ton corps à ces hybrides homo-porcins, ces crapules. Te fuir, c'est offrir tes yeux de perle à ces bandits. Non, je ne te fuirai pas pour ces salauds, car seule la résistance peut sauver l'avenir. Résister à toute chose d'anormale, c'est vraiment ainsi qu'on pourra mettre de l'ordre dans cette situation chaotique. Résister, c'est bien ça le remède qui fera renaître l'espoir de notre île, notre terre. Tu peux en être sûre, je ne te fuirai pas.
Joe J. E Jean Charles
23 Août 2017, 02h25 AM
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